1. |
Pornos Artistiques
03:14
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Des envies de vengeance, de tout repeindre en rose
Revoir les copains d'avant, j'ai tout plaqué tu sais
Pas pour l'indifférence, j'en ai écrit des proses
Se croire encore en avance, même quand c'est l'heure de la pause
Avoir des envies de rien, se barbouiller de vide
Gueuler derrière des banderoles, revendications perdues
Puisqu'on affiche des symboles, et qu'on gueule des slogans
Jouer l'improvisation
On a inventé les pornos artistiques
Pour réduire ma culpabilité
Puisqu'il y a ceux qui nous dise que l'avenir est a nous
Qu'il faut avoir le goût du risque, que parfois ça vaut le coup
Puisqu'il y a les vieilles réac' qui crient encore aux scandales,
Qui parlent de satanisme, d'amour immorale
Puisqu'on déborde d'ennui, d'incapacité, pulsions négatives
Qu'on remercie les connards qui nous inspirent nos chansons
Puisqu'on nous apprend à vivre, à ne pas cracher sur les rites,
A mourir en silence
On a inventé les pornos artistiques
Pour réduire ma culpabilité
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2. |
Liberté
02:16
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Liberté, liberté, non moi je n’y crois plus
Engueulé, bouleversé, encore une journée de perdue
Bâillonné, engueulé, aujourd’hui personne ne t’a vu
Bouleversé, écœuré, quand tu te jettes par-dessus
Bouleversé, écœuré, quand tu vois que tu as trop bu
Bouleversé, écœuré, au bar d’à côté
Bouleversé, écœuré, quand tu vois que tu as trop bu
Bouleversé, écœuré, pour que l’on puisse te chier dessus
Liberté, liberté, encore une cause perdue
Non je ne veux plus en parler, encore une vie bouleversée
De choix futurs, et choix gâchés
Une vie guidée, bien orchestrée
Toujours rester dans la moyenne
Des pronostics, des probabilités
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3. |
3 Jours de Trop
02:20
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Quand je me suis réveillé l’autre matin
Je pensais encore pouvoir la tenir entre mes mains
J’ai dû me planter, rêver, me gourer de destin
Une si belle poule ne pouvait pas aimer un chien
La gueule de bois aujourd’hui je ne crois plus en rien
J’ai tout lâché, je veux plus sortir, laisse moi crever de mon chagrin
Aucun de leurs dieux à la con, ne pourra me consoler
Y a que la bière qui me permet de moins y penser
Une femme mariée et trois gamins, y a rien à faire je suis bon à rien
Une femme mariée et trois gamins, si vous me cherchez demain
Une femme mariée et trois gamins, je me noierai au bar du coin
Une femme mariée et trois gamins, je n’en serai pas loin
Si par bonheur un beau matin je me réveille à côté d’elle
J’arrête l’alcool, je le promets, j’arrête l’alcool je vide mes bouteilles
Je lui promets que le voyage ne sera pas prêt de s’arrêter
Encore une fois je suis en train de délirer
Bon à rien, fainéant, t’es rien qu’un perdant
Une femme mariée et trois gamins, y a rien à faire je suis bon à rien
J’ai fini par me faire à l’idée que je n’arriverai pas à l’oublier
Pour plus craquer tout mon pognon dans ce bar miteux et malfamé
J’ai trouvé qu’une seule solution, j’ai fini par l’acheter
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4. |
Ton Tour
02:13
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C’est l’extrait de ton bréviaire
Parfait homme moderne
Domestiquer la Terre
A court et moyen terme
Puissance en majuscule
Tu dégages le passage
Tout est prévu, tout est calcul
Tu es fier de la maitrise
Sur le monde qui t’entoure
Au fond ce n’est que méprise
Car bientôt s’est ton tour
Tu ne sais rien respecter
C’est une erreur capitale
Le Vivant est bien sacré
Et notre Terre elle t’avale
Comme un aveu de faiblesse
Bêtise en majuscule
Tu pars sans laisser d’adresse
Tourné au ridicule
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5. |
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Travailler vingt ans, pour mourir ensuite
Travailler trente ans, pour mourir ensuite
Travailler quarante ans, pour crever ensuite
Travailler cinquante ans, pour mourir ensuite
Nous travaillerons autant que vous le souhaitez
Mais laisser nous y croire un peu
Nous travaillerons autant que vous le souhaitez
Mais laisser nous donc vivre un peu
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6. |
Dans le Mur
02:13
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Trop de choses ne tournent pas rond dans ce monde de malade
Des gosses qui crèvent comme des chiens et on est tous coupables
Encore des explosions, des morts à profusions
On en a assez, monsanto nous prend pour des cons
Une bande de connard profite pour se remplir les poches
Ils sont prêts à tuer leurs mères et à vendre leurs frères
Pour une poignée de fric, pour faire du bénéfice
Agrandir leur palace et se taper des pétasses
Les politiques dans tout ça ne valent pas grand-chose
Ils nous imposent des lois qu’ils ne respectent pas
C’est pareil à chaque fois, on nous prend pour des cons
Je n’irai plus voter je préfère m’enfermer chez moi
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7. |
Steev Robert Denisot
03:10
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Ta sensibilité est nulle, ton raisonnement inacceptable
Je sais que tu as fais fausse route
Calculateur et perfide, on attend la prochaine histoire
Si seulement tu t’écoutais et adaptais les synopsis
Ravale ta fierté tu ne vaux pas mieux que les autres
Steeve Robert Denisos
T u files du mauvais coton depuis tellement déjà d’année
Je sais que tu as fais fausse route
On ne comptera même plus les coups que tu as mérités
Dit-nous si c’est l’ignorance ou la stupidité
Ravale ta fierté tu ne vaux pas mieux que les autres
Steeve Robert Denisos
Perdre encore, revenir indéfiniment
Mépriser, la peur n’est plus ce qu’elle était
Perdre encore, revenir indéfiniment
Maîtriser, la peur n’est plus ce qu’elle était
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8. |
Les Mêmes Plates Bandes
03:50
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Toujours sur les mêmes plates bandes, on traine j’me crache sur les pieds
On essaie de rattraper, sans jamais rattraper
Il nous on bien vu, les deux pieds dans la tombe
Se démener pour rester immobile
Refaire chaque geste mais perdre le savoir faire
On rame, on brasse du vent mais rien n’avance
Pas grand-chose à foutre d’autre que de remplir son compte en banque
Obsédé par le blé, faut pas que ça sorte mais je veux que ça rentre
On fait tous la même chose, écrasé, accablé
Ton ambition traine au fond de ton salon
On nous parle maturité, responsabilité
Ton ambition traine au fond de ton salon
Préoccupations sinistres, modernisme et superflu
Qu’on avalera à la chaine comme les pilules qui déchainent
Tous les weekends, pour oublier la merde
Plus de question essentielles, je fais comme les autres c’est plus facile
Pour avoir mes quinze diplômes je pense avoir assez réfléchi
Mais la connerie est bien là, toujours à porté de doigt
Ridicule et pathétique, autoportrait pour la gloire
Faire des envieux, qu’on parle de moi
Je veux qu’on bave et je veux qu’on bande
On fait tous la même chose, écrasé, accablé
Ton ambition traine au fond de ton salon
On nous parle maturité, responsabilité
Ton ambition traine au fond de ton salon
T’as tiré ta révérence sans prendre la dernière bière
Fat dire que je ne suis pas une référence
Et tu crois quoi, j’en suis pas fier
Et je finirai comme d’habitude, comme un con sur le canap’
A me dire que rien, non rien n’avance
Et que c’est déjà 5h du mat’
Ton ambition, elle traine au fond de ton salon
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9. |
Remuer la Merde
02:54
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Quand toi tu me rends plus confiant
Quand toi tu me rends plus méfiant
Quand toi tu me donne des ailes
Pas besoin de voir plus loin
Pas besoin de me mettre dans un coin
Pas besoin de revenir en arrière
Que tu sois forte, que tu sois douce
Que tu sois plate ou dans la mousse
Que tu sois un peu de toi-même
Moi j’irais remuer la merde pour qu'elle puisse te monter au nez
Moi j'irai remuer la merde, tu verras on va bien se marrer
Avec toi se sera différent
Avec toi on sera amant
Avec toi on ira laver
Nos pécher et nos désarrois
Nos peines de cœur mon envie de toi
On s’amusera à balayer
Politicien ou même curé
Militaire ou bien policier
Ouais uniforme je te hais
Un bon coup de tête un coup de bélier
Une bonne brouette de bons pavés
Tu sais je saurais me venger
Moi j’irais remuer la merde pour qu'elle puisse te monter au nez
Moi j'irai remuer la merde, tu verras on va bien se marrer
Vider nos sacs vider nos poches
Se sentir beau se sentir proche
Arrêter de se faire berner
Jeunesse perdue jeunesse cramée
Jeunesse vendue par la télé
Jeunesse qui ne peut mériter
Respect bonheur confiance en soi
Envie de meurtre de premier pas
T’as qu’à aller te suicider
Un jour la révolte viendra
Tu seras bien tu seras toi
Et ce jour la faudra marcher
Mais pas aux pas !
Moi j’irais remuer la merde pour qu'elle puisse te monter au nez
Moi j'irai remuer la merde, tu verras on va bien se marrer
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10. |
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Arrête de chercher le ridicule
L’inutile et la mauvaise fois
On ne lésine pas avec tout ça
Crache dessus encore une fois
Aux yeux des autres rien n’est plus vain
La dérision comme seul festin
Je ne suis qu’un chien dans un jeu de quille
Qui n’aura pas le mot de la fin
Arrête donc de fermer les yeux
Ils nous poussent et on résiste
Tu sais que tout fini par lâcher
Et au travers de tout ça, c’est l’Alaska
La suite me lasse le reste m’effraie
Pourtant rien n’a commencé
Je ne suis qu’un chien dans un jeu de quille
Qui finira par tout gâcher
Arrête donc de fermer les yeux
Plus on en parle, on en discute
De but en blanc y a des changements
C’est beau d’y croire et de chanter
L’alcool aidant cercle fermé
On se sent mieux pour exister
Plus proche des uns bien loin de tout
Je ne suis qu’un chien dan un jeu de quille
Qui n’en viendra jamais à bout
Arrête donc de fermer les yeux
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11. |
La Folie des Grandeurs
03:10
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Encore une soirée de passée à raconter les mêmes conneries
Parler ne notre âge avancé, voir la gueule des plus âgés
De notre paternité qui semble bien mal engagée
Ce qu’on deviendra dans vingt ans, ce qu’on n’a pas fait y a dix ans
J’ai bien entendu ce qu’on m’a dit
Tout compris, rien accompli
J’ai bien entendu ce qu’on m’a dit
Je ne ferai pas comme vous, c’est dit, un crédit sur toute une vie
Pour montrer à tous que j’ai comblé toute mes envies
Et ton idéal me repousse à chaque fois
Et mon banquier, restera désagréable, insupportable
J’ai bien entendu ce qu’on m’a dit
Tout compris, rien accompli
J’ai bien entendu ce qu’on m’a dit
De l’affichage, dégradation
La destruction pure et simple de nos propres principes
Prostitution, sans conditions
Les vraies valeurs qui sont perdues pour de bon
L’adéquation, surréaliste
Et l’optimisme, surréaliste
Revendication, surréaliste
J’ai pas la folie des grandeurs, le comportement déviant
Pas la folie des grandeurs
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12. |
Dépression Hebdomadaire
01:56
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Du mal à y voir clair et t’y pense tous les jours
Plus rien pour te plaire que ton angoisse et ton dégout
Chaque jour est ainsi fait, les échecs qui reviennent,
Les échecs qui s’enchaînent, frustration quotidienne
Quand l’angoisse et la peur font que même tes ongles en parlent
Du fond de l’intérieur écoute ce qui se trame
Attendre comme un con que les journées défilent
Puisque de toute façon on a déjà perdu le fil
Dépression Hebdomadaire
Ne dit pas que tout va bien
Nous serons toujours des pommés
Des bombes à retardement
Qui finiront par exploser
Dépression Hebdomadaire
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13. |
De L'Excès et du Zèle
02:21
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Anachronique
Les yeux bandés, nous sommes foutus
Rivalité, j’ai en moi-même deux inconnus
Tu faiblis
Malgré les voix indélébiles
Dans l’effusion, dans le flou
Des vérités, des vérités indéfinies
Dans l’effusion, dans le flou
Des vérités, des vérités
Paralytique
Les bras croisé, tout est convenu
Démesuré, je ne vois en toi la retenue
Tu faiblis
Malgré les voix indélébiles
De l’excès et du zèle
Revoir les bonnes manières
De l’excès et du zèle
Des scènes les plus abjectes
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