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Second R​ô​le

by Les Voisins de Bornibus

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1.
2.
Abstinence 03:08
L’oppression constante n’aura plus aucun effet Sur les perspectives communes, les décisions à prendre Le détachement qui reste le plus total L’optimisation de chaque obstacle en moins Il faudra avant tout apprendre à faire avec La mémoire sélective, oublier les contextes Réviser les symptômes jusqu’au derniers Accueillir les vieux fantômes ou bien les abandonner Ils finiront tous dans une boîte Les coups bas défileront, la chance ne l’emportera pas Ils finiront tous dans une boîte Le combat, la passion, à chacun sa place L’analyse compulsive du moindre battement de cil Les grincements sous les portes, les tentatives en vain L’analyse sans répit, les flottements les plus vagues Les grincements sous les portes, les clés en main Le détachement qui reste le plus total L’optimisation de chaque obstacle en moins Il faudra avant tout apprendre à faire avec La mémoire sélective, sublimer les contextes Réviser les symptômes jusqu’au derniers Adorer les vieux fantômes ou bien les voir brûler Ils finiront tous dans une boîte Les coups bas défileront, la chance ne l’emportera pas Ils finiront tous dans une boîte Le combat, la passion, à chacun sa place
3.
J’ravale mes sarcasmes en attentes J’regarde un peu ce que t’as laissé Les pires photos pour faire jaillir Le peu de souvenir hérité J’retire l’espoir de reconstruire J’réduits un peu plus mes pensées Les pires photos pour faire jaillir Le peu de choses que je peux brailler Le meilleur reste une illusion Le meilleur reste
4.
La Baguette 02:08
Se placer des clous dans les poches, les synonymes ne servent plus à rien Et ces silences qui souvent coutent, tes poupées russes n’en pensent pas moins Reprendre sa dose en létale, gâcher le gout des mauvais jours Puis courir derrière ceux qui marchent, au ralenti les yeux qui flanchent J’en ai ma dose J’en ai ma dose de ceux qui lâchent, qui pour seul courage qui coupent l’herbe sous le pied du voisin, qui m’abandonnent ou exagèrent, qui ne devrait se plaindre que des siens qui me quittent au bout d’un quart d’heure quand ils voudraient tisser des liens scier les ponts, couper les bock, garder sa perruque sous la mains Ma pauvre Rosa doit se retourner dans sa tombe, et elle doit surement ne pas être la seule Je ne partagerais plus ma baguette j’ai même bien fini par la jeter Remplacé les choses par dépit, comprendre le sens de son sourire tout jeter pour ne rien foutre en l’air détourner le sens du regard voir fléchir les mots du passé Laisser couler les gens qui dansent Perte de temps, le vent en poupe
5.
Le Sillage 02:42
Passer ses journées dans les rayons de supermarchés C’est l’anéantissement mais bon faut faire avec Et quand bien même on nous apprend On sera tous les mêmes indéniablement Et le plus gros des beaufs qui s’admire dans son rétro La mèche en arrière, pas le temps de faire un break Et quand bien même on nous surprend On sera tous les mêmes indéniablement Je vais finir dans le sillage, le gaspillage de sentiments Et quand la perfection sera atteinte c’est formidable Pas de dépaysement, pas de retour en arrière Et quand bien même on nous reprend On sera tous les mêmes indéniablement Trainer sa carcasse sans dépaysement Quoi qu’il arrive Trainer sa carcasse sans dépaysement Quoi qu’il en coûte De la constance dans les actes j’ai grillé ma carte bleue Plus de constance dans les bals pour t’en mettre plein les yeux Des synonymes dans les phrases, moins de rigueur et du respect Qu’on retrouve au fond d’un sac pour mener à bien les projets Piétiner les solutions résoudre comprendre le piétinement Qui n’a de cesse de marteler et revoir ainsi les jugements Contourner l’incontournable, faire enfin le grand saut Pour rien au monde, non rien au monde
6.
La Brèche 02:03
La sensation est la même, l’odeur n’a pas changé Toujours amateur du macabre, la même identité Assis sur les trottoirs, les ruelles désertées Reprendre les choses en main, pour que demain encore Et sans la moindre opinion, sur la brèche en action Il n’y a rien de plus lâche que d’attendre la fatalité Tu ne retiendras rien, les leçons sont mal ficelées Et pour le peu qu’il te reste, fierté, d’humilité Spectateur qu’on accable, rien n’arrive par hasard Reprendre les choses en main, pour que demain encore Et sans la moindre opinion, sur la brèche en action Il n’y a rien de plus lâche que d’attendre la fatalité
7.
Les Lunettes 02:21
Hypocrisie générale, dit moi bien quand est-ce qu’on s’enterre Les mains braquées sur les épaules Les pubs te racontent de la merde et je n’ai jamais été si friand Une indulgence comme un air pur Je diverti comme je consomme les syllabes de mes dictatures A moitié pleines à moitié creuses Moi je préfère enlever mes lunettes pour ne pas voir ce qui est flou Les lunes éclairent ceux qui sont vides pour ne plus jamais les manquer J’absous les ordres évidemment Le peu de vecteurs qui nous mènent pour laisser ceux qui nous excitent Les manchots ne devraient pas rire Bien mal attachés finalement les lumières viennent mais rien ne brille C’est un chien qui frappe à ta porte Moi je préfère enlever mes lunettes pour ne pas voir ce qui est flou Et pendant que le chrono mène, on range les perruques les assiettes Et pendant que le chrono mène, les loups s’éteignent bien assez vite
8.
Moi j’ai jamais vraiment été fan de judoka Moi j’ai jamais vraiment été fan de karaté Et c’est pas aujourd’hui que ça va changer Non c’est pas aujourd’hui que ça va changer David Douillet a pris trop de coup ou pas assez C’est pour ça qu’aujourd’hui il nous raconte de la merde Moi j’ai jamais vraiment été fan de pièce jaune Moi j’ai jamais vraiment été fan de Bernadette Et c’est pas aujourd’hui que ça va changer Non c’est pas aujourd’hui que ça va changer David Douillet a pris trop de coup ou pas assez C’est pour ça qu’aujourd’hui il nous raconte de la merde Moi j’ai jamais vraiment été fan politique Moi j’ai jamais vraiment été fan de députés Et c’est pas aujourd’hui que ça va changer Non c’est pas aujourd’hui que ça va changer David Douillet a pris trop de coup ou pas assez C’est pour ça qu’aujourd’hui il nous raconte de la merde
9.
Ma première chanson d’amour, on y croyait plus Putain je ne pensais pas en faire et puis me voila déçu La négation des passions, l’hypocrisie collective Aura finalement raison d’une rupture sous sédatif Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre Ni une, ni deux, mes poèmes sont ratés Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre Ni trois, ni sept, et les roses ont fané Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre Une de perdue, une reprise de volé Ma dernière chanson d’amour, avant bien longtemps Le mépris du reste à l’instar des tendances Le voila enfin le terreau conjugal Aller recouvre tout, et puis laisser pourrir Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre Ni une, ni deux, mes poèmes sont ratés Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre Ni trois, ni sept, et les roses ont fané Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre Une de perdue, une reprise de volé
10.
La vie a parfois le gout de cendre et c’est sure on y revient tous Placer à l’arrière de tes poches, comme pour te pendre à la machine T’as pris ton cafard à deux mains, laissé ton courage derrière toi Les autres ne te dicteront rien, les autres ne seront jamais toi Et puis alors, l’oisiveté détruit tout On aurait pu refaire quelques notes, échanger nos places pour un temps Divulguer la fin de l’histoire, ou même placer un contre temps Se laisser pousser les cheveux gris et ne plus parler de calmants Je voudrai un bar au pied du lit pour ne plus rentrer en rampant Et puis alors, l’oisiveté détruit tout Aller bouffer des chocos suisses, des tartines belges évidemment Conter les histoires les oiseaux, donner quelques pièces aux mendiants Ne plus parier sur quelques gouttes, retourner les dates au tournant Je voudrai flotter sur l’autoroute et ne plus parler à présent Et puis alors, l’oisiveté détruit tout Toi qui es tombé parmi les feuilles, toi mon colosse aux pieds d’argile Les autres ne comprendront jamais tes choix, tes disputes infantiles Quand on ne construit pas on détruit, des mythes des symboles pour un temps On fini par reprendre espoir et baisser les bras finalement L’oisiveté détruit tout
11.
La liste va être longue, un revers dans les dents Voila mon chien à moi, l’odeur de mes grands-parents Éloquence Zéro La migraine me rappelle, ralentir la cadence Tu veux du nirvana, je vois que des couleurs vives Je cherche les excuses, manie toutes les esquives Le débat s’enlise et le silence se défend A coup d’enclume les souvenirs Ça martèle, ça martèle Éloquence Zéro La migraine me rappelle, ralentir la cadence Tu veux du nirvana, y a que des couleurs vives Je cherche les excuses, manie toutes les esquives La peur de tout Le manque de rien
12.
Acteur Raté 04:08
Je vous laisserai ma part du gâteau, et puis mes rêves de cinéma Y a déjà assez de comédiens qui font leur cirque autour de moi Les situations morbides et pour le moins non alléchantes La main mise que l’opulence, mais l’opulence n’a plus de sens Écrire vingt fois les mêmes chansons pour être bien sure d’être compris Et finalement t’as rien compris, et moi non plus, et elles n’ont plus La décence de dire au revoir, l’imperfection en première ligne L’indécision en ligne de mire, quand la confiance te fera défaut Et redire les mêmes choses, répéter les mêmes gestes Intervertir parfois les rôles, et puis refaire ou laisser faire Je vous laisserai ma part du gâteau, les répliques qui n’ont aucun sens J’en ai fais une indigestion, les rideaux imbibés d’essences On ne va pas prendre du lexomil et refaire la pièce du début On a tellement mal joué, sans prétention et sans talent On ne refera pas les mêmes erreurs, ça on en est jamais moins sure C’est certainement l’opinion de toi-même qui restera la pire La conscience lourde comme une enclume, ton indécision nous perdra C’est sure qu’on y laissera des plumes, comme le dise les plus grands poètes Et redire les mêmes choses, répéter les mêmes gestes Intervertir parfois les rôles, et puis refaire ou laisser faire
13.
Recadrage 05:44

about

Enregistré, mixé et masterisé par Thibaud Ader.
Textes et musique : Les Voisins de Bornibus

credits

released September 22, 2019

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Les Voisins de Bornibus Roanne, France

Groupe Punk Rock, sans ambition et sans talent...

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