1. |
Enième Tentative
00:59
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2. |
Abstinence
03:08
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L’oppression constante n’aura plus aucun effet
Sur les perspectives communes, les décisions à prendre
Le détachement qui reste le plus total
L’optimisation de chaque obstacle en moins
Il faudra avant tout apprendre à faire avec
La mémoire sélective, oublier les contextes
Réviser les symptômes jusqu’au derniers
Accueillir les vieux fantômes ou bien les abandonner
Ils finiront tous dans une boîte
Les coups bas défileront, la chance ne l’emportera pas
Ils finiront tous dans une boîte
Le combat, la passion, à chacun sa place
L’analyse compulsive du moindre battement de cil
Les grincements sous les portes, les tentatives en vain
L’analyse sans répit, les flottements les plus vagues
Les grincements sous les portes, les clés en main
Le détachement qui reste le plus total
L’optimisation de chaque obstacle en moins
Il faudra avant tout apprendre à faire avec
La mémoire sélective, sublimer les contextes
Réviser les symptômes jusqu’au derniers
Adorer les vieux fantômes ou bien les voir brûler
Ils finiront tous dans une boîte
Les coups bas défileront, la chance ne l’emportera pas
Ils finiront tous dans une boîte
Le combat, la passion, à chacun sa place
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3. |
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J’ravale mes sarcasmes en attentes
J’regarde un peu ce que t’as laissé
Les pires photos pour faire jaillir
Le peu de souvenir hérité
J’retire l’espoir de reconstruire
J’réduits un peu plus mes pensées
Les pires photos pour faire jaillir
Le peu de choses que je peux brailler
Le meilleur reste une illusion
Le meilleur reste
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4. |
La Baguette
02:08
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Se placer des clous dans les poches, les synonymes ne servent plus à rien
Et ces silences qui souvent coutent, tes poupées russes n’en pensent pas moins
Reprendre sa dose en létale, gâcher le gout des mauvais jours
Puis courir derrière ceux qui marchent, au ralenti les yeux qui flanchent
J’en ai ma dose
J’en ai ma dose de ceux qui lâchent, qui pour seul courage
qui coupent l’herbe sous le pied du voisin,
qui m’abandonnent ou exagèrent, qui ne devrait se plaindre que des siens
qui me quittent au bout d’un quart d’heure quand ils voudraient tisser des liens scier les ponts, couper les bock, garder sa perruque sous la mains
Ma pauvre Rosa doit se retourner dans sa tombe, et elle doit surement ne pas être la seule
Je ne partagerais plus ma baguette j’ai même bien fini par la jeter
Remplacé les choses par dépit, comprendre le sens de son sourire
tout jeter pour ne rien foutre en l’air détourner le sens du regard
voir fléchir les mots du passé
Laisser couler les gens qui dansent
Perte de temps, le vent en poupe
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5. |
Le Sillage
02:42
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Passer ses journées dans les rayons de supermarchés
C’est l’anéantissement mais bon faut faire avec
Et quand bien même on nous apprend
On sera tous les mêmes indéniablement
Et le plus gros des beaufs qui s’admire dans son rétro
La mèche en arrière, pas le temps de faire un break
Et quand bien même on nous surprend
On sera tous les mêmes indéniablement
Je vais finir dans le sillage, le gaspillage de sentiments
Et quand la perfection sera atteinte c’est formidable
Pas de dépaysement, pas de retour en arrière
Et quand bien même on nous reprend
On sera tous les mêmes indéniablement
Trainer sa carcasse sans dépaysement
Quoi qu’il arrive
Trainer sa carcasse sans dépaysement
Quoi qu’il en coûte
De la constance dans les actes j’ai grillé ma carte bleue
Plus de constance dans les bals pour t’en mettre plein les yeux
Des synonymes dans les phrases, moins de rigueur et du respect
Qu’on retrouve au fond d’un sac pour mener à bien les projets
Piétiner les solutions résoudre comprendre le piétinement
Qui n’a de cesse de marteler et revoir ainsi les jugements
Contourner l’incontournable, faire enfin le grand saut
Pour rien au monde, non rien au monde
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6. |
La Brèche
02:03
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La sensation est la même, l’odeur n’a pas changé
Toujours amateur du macabre, la même identité
Assis sur les trottoirs, les ruelles désertées
Reprendre les choses en main, pour que demain encore
Et sans la moindre opinion, sur la brèche en action
Il n’y a rien de plus lâche que d’attendre la fatalité
Tu ne retiendras rien, les leçons sont mal ficelées
Et pour le peu qu’il te reste, fierté, d’humilité
Spectateur qu’on accable, rien n’arrive par hasard
Reprendre les choses en main, pour que demain encore
Et sans la moindre opinion, sur la brèche en action
Il n’y a rien de plus lâche que d’attendre la fatalité
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7. |
Les Lunettes
02:21
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Hypocrisie générale, dit moi bien quand est-ce qu’on s’enterre
Les mains braquées sur les épaules
Les pubs te racontent de la merde et je n’ai jamais été si friand
Une indulgence comme un air pur
Je diverti comme je consomme les syllabes de mes dictatures
A moitié pleines à moitié creuses
Moi je préfère enlever mes lunettes pour ne pas voir ce qui est flou
Les lunes éclairent ceux qui sont vides pour ne plus jamais les manquer
J’absous les ordres évidemment
Le peu de vecteurs qui nous mènent pour laisser ceux qui nous excitent
Les manchots ne devraient pas rire
Bien mal attachés finalement les lumières viennent mais rien ne brille
C’est un chien qui frappe à ta porte
Moi je préfère enlever mes lunettes pour ne pas voir ce qui est flou
Et pendant que le chrono mène, on range les perruques les assiettes
Et pendant que le chrono mène, les loups s’éteignent bien assez vite
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8. |
David Douillet
01:30
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Moi j’ai jamais vraiment été fan de judoka
Moi j’ai jamais vraiment été fan de karaté
Et c’est pas aujourd’hui que ça va changer
Non c’est pas aujourd’hui que ça va changer
David Douillet a pris trop de coup ou pas assez
C’est pour ça qu’aujourd’hui il nous raconte de la merde
Moi j’ai jamais vraiment été fan de pièce jaune
Moi j’ai jamais vraiment été fan de Bernadette
Et c’est pas aujourd’hui que ça va changer
Non c’est pas aujourd’hui que ça va changer
David Douillet a pris trop de coup ou pas assez
C’est pour ça qu’aujourd’hui il nous raconte de la merde
Moi j’ai jamais vraiment été fan politique
Moi j’ai jamais vraiment été fan de députés
Et c’est pas aujourd’hui que ça va changer
Non c’est pas aujourd’hui que ça va changer
David Douillet a pris trop de coup ou pas assez
C’est pour ça qu’aujourd’hui il nous raconte de la merde
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9. |
Terreau Conjugal
02:32
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Ma première chanson d’amour, on y croyait plus
Putain je ne pensais pas en faire et puis me voila déçu
La négation des passions, l’hypocrisie collective
Aura finalement raison d’une rupture sous sédatif
Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre
Ni une, ni deux, mes poèmes sont ratés
Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre
Ni trois, ni sept, et les roses ont fané
Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre
Une de perdue, une reprise de volé
Ma dernière chanson d’amour, avant bien longtemps
Le mépris du reste à l’instar des tendances
Le voila enfin le terreau conjugal
Aller recouvre tout, et puis laisser pourrir
Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre
Ni une, ni deux, mes poèmes sont ratés
Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre
Ni trois, ni sept, et les roses ont fané
Les chansons d’amour n’ont plus rien à m’apprendre
Une de perdue, une reprise de volé
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10. |
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La vie a parfois le gout de cendre et c’est sure on y revient tous
Placer à l’arrière de tes poches, comme pour te pendre à la machine
T’as pris ton cafard à deux mains, laissé ton courage derrière toi
Les autres ne te dicteront rien, les autres ne seront jamais toi
Et puis alors, l’oisiveté détruit tout
On aurait pu refaire quelques notes, échanger nos places pour un temps
Divulguer la fin de l’histoire, ou même placer un contre temps
Se laisser pousser les cheveux gris et ne plus parler de calmants
Je voudrai un bar au pied du lit pour ne plus rentrer en rampant
Et puis alors, l’oisiveté détruit tout
Aller bouffer des chocos suisses, des tartines belges évidemment
Conter les histoires les oiseaux, donner quelques pièces aux mendiants
Ne plus parier sur quelques gouttes, retourner les dates au tournant
Je voudrai flotter sur l’autoroute et ne plus parler à présent
Et puis alors, l’oisiveté détruit tout
Toi qui es tombé parmi les feuilles, toi mon colosse aux pieds d’argile
Les autres ne comprendront jamais tes choix, tes disputes infantiles
Quand on ne construit pas on détruit, des mythes des symboles pour un temps
On fini par reprendre espoir et baisser les bras finalement
L’oisiveté détruit tout
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11. |
Eloquence Zéro
02:55
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La liste va être longue, un revers dans les dents
Voila mon chien à moi, l’odeur de mes grands-parents
Éloquence Zéro
La migraine me rappelle, ralentir la cadence
Tu veux du nirvana, je vois que des couleurs vives
Je cherche les excuses, manie toutes les esquives
Le débat s’enlise et le silence se défend
A coup d’enclume les souvenirs
Ça martèle, ça martèle
Éloquence Zéro
La migraine me rappelle, ralentir la cadence
Tu veux du nirvana, y a que des couleurs vives
Je cherche les excuses, manie toutes les esquives
La peur de tout
Le manque de rien
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12. |
Acteur Raté
04:08
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Je vous laisserai ma part du gâteau, et puis mes rêves de cinéma
Y a déjà assez de comédiens qui font leur cirque autour de moi
Les situations morbides et pour le moins non alléchantes
La main mise que l’opulence, mais l’opulence n’a plus de sens
Écrire vingt fois les mêmes chansons pour être bien sure d’être compris
Et finalement t’as rien compris, et moi non plus, et elles n’ont plus
La décence de dire au revoir, l’imperfection en première ligne
L’indécision en ligne de mire, quand la confiance te fera défaut
Et redire les mêmes choses, répéter les mêmes gestes
Intervertir parfois les rôles, et puis refaire ou laisser faire
Je vous laisserai ma part du gâteau, les répliques qui n’ont aucun sens
J’en ai fais une indigestion, les rideaux imbibés d’essences
On ne va pas prendre du lexomil et refaire la pièce du début
On a tellement mal joué, sans prétention et sans talent
On ne refera pas les mêmes erreurs, ça on en est jamais moins sure
C’est certainement l’opinion de toi-même qui restera la pire
La conscience lourde comme une enclume, ton indécision nous perdra
C’est sure qu’on y laissera des plumes, comme le dise les plus grands poètes
Et redire les mêmes choses, répéter les mêmes gestes
Intervertir parfois les rôles, et puis refaire ou laisser faire
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13. |
Recadrage
05:44
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